GALERIE MICHÈLE BROUTTA
31, rue des Bergers . 75015 Paris
tél. 01 45 77 93 71 - fax. 01 40 59 04 32
www.galeriebroutta.com

IRIS FOSSIER

«DOUBLE JE»

dessins - gouaches - sculptures

Exposition du 30 janvier au 23 mars 2013
Vernissage le mercredi 30 janvier à partir de 18h

du mardi au samedi de 10h à 13h - 14h à 19h

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© Gilles Perrin	« Abada-Zaba-Boom » format 160x200cm technique mixte (collages, papier mâché, pâte pigmentaire, encre, crayon sur papier de riz marouflé sur toile ) - Image grand format à télécharger
© Gilles Perrin	Tagada-Boom-Boom format 160x200cm technique mixte (collages, papier mâché, pâte pigmentaire, encre, crayon sur papier de riz marouflé sur toile ) - Image grand format à télécharger
© Gilles Perrin	technique mixte : encre, taille douce et pâte pigmentaire, sur papier calligraphie, marouflé sur cube en bois, 8x8cm - Image grand format à télécharger
© Gilles Perrin	technique mixte : encre, taille douce et pâte pigmentaire, sur papier calligraphie, marouflé sur cube en bois, 8x8cm - Image grand format à télécharger
© Gilles Perrin	« Black is beautiful, Red is very nice IV » - Image grand format à télécharger
© Gilles Perrin	« Icare et Icare » - Image grand format à télécharger

La galerie Michèle Broutta présente une exposition des oeuvres d’Iris Fossier autour des thèmes de la gémellité, de l’enfance et de l’âge de raison. Dans la plupart de ses dessins, c’est bien de sa soeur jumelle Mara, dont il s’agit. Les oeuvres ici présentées illustrent un double jeu, entre elle et son double, entre l’enfance vécue et l’enfance à réinventer, entre violence et patience, entre la délicatesse d’un monde intérieur et de l’extérieur intensément regardé.

Dans cette exposition, sont montrés des portraits d’humains, d’animaux et des mises en scène fanfaronesques sous formes de dessins, parfois gravés, de gouaches, de sculptures et de maquettes ainsi que des cubes d’enfants refaçonnés à la lueur d’une magie à poursuivre dans le monde des adultes. En effet, pour Iris Fossier en terme d’« épreuve initiatique, s'il en est une : sortir de l'enfance. La quitter, pour mieux la retrouver, mieux la réinventer. » (Corneille de Lyon)

Au coeur de son nouveau cadre de vie, à Thomery près de Fontainebleau, Iris puise de quoi donner de la magie aux dessins dans lesquels la représentation des personnages et des objets donne de la suspension au temps et à l’espace. « C’est là, et nulle part ailleurs, que l’artiste retrouve sa chambre de jeu ! C'est là-bas même, qu'Iris et Mara retrouvent leur gémellité ! (…) On danse pour le soleil, on joue aux Indiens et aux voleurs, on se cache, on croche-patte, on vise la dernière feuille de l'arbre le plus haut, et on chante "Abbada Zaba Boom !" et on crie "Abbada Zaba Boom !! ». (Corneille de Lyon)

Si comme Iris Fossier le dit, il s’agit d’aller au delà de l’obsession du dessin parfait, elle joue sur les formes, les motifs et les représentations du réel vécu. Par des jeux de miroirs, des combinaisons de doubles, elle nous livre au jeu des emboîtements de tous les possibles.

« Ses matériaux sont réduits au minimum : pour les gravures, la pointe sèche directement sur rhodoïd, une technique légère ; pour le papier, l’encre, l’eau, un peu de gouache, parfois de l’huile, résultat d’une concoction culinaire de son cru pour obtenir une émulsion fluide – des matériaux simples qui correspondent à sa sensibilité, à son horreur du repentir.

Une maîtrise déjà très sûre de l’art du dessin et une amoureuse observation du règne animal et végétal. Ainsi bardée de presque rien, l’artiste voyage à sa manière dans l’espace-temps, armée d’un petit cahier de moleskine et d’un peu d’encre – le minimum vital pour aller partout où la lumière l’appelle. » (Edith de la Héronnière, extraits de la préface du catalogue de la Casa Velàzquez, « Iris Fossier », 2009)

« Iris Fossier, grave, colle, peint. Elle est à la recherche de l’empreinte (…) non pas celle qu’elle a vécue, mais de ce à travers quoi elle est passée. L’empreinte est ce que le corps pensé invente pour donner à ses sensations la forme durable du regard. » (J.L. Poitevin, lacritique.org, juin 2008)

REPÈRES BIOGRAPHIQUES

Née en 1981
2007/09 Membre artistique de la Casa de Velazquez, Madrid
2006 Diplômée de l’ENSAD, graphisme/multimedia
2002 Bourse Erasmus pour l’Ecole Massana de Barcelone
2000 Major de promotion au concours d’entrée à l’Ecole
Nationale des Arts Décoratifs de Paris

Expositions personnelles :
2012 Galerie Michèle Broutta, Paris
Galerie Prodromus, Paris et Galerie Anima, Lyon
2011 Galerie Arielle d’Hauterives, Bruxelles
2010 Galerie Premier Regard, Paris et Galerie Prodromus, Paris.
Nombreuses expositions collectives depuis 2005 et participation à plusieurs salons : Salon de Mai (Paris), Estampa (Madrid), Lille Art Fair, Art on Paper (Bruxelles), Salon du dessin contemporain (Paris).